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Le Burundi

LE PAYS

JOURS FÉRIÉS

HYMNE NATIONAL

Historiquement et culturellement, la société burundaise a une histoire originale, une construction nationale de plus de six siècles et une culture homogène basée sur une langue commune, Kirundi. Fondé au XVe siècle, le royaume du Burundi était l’un des royaumes les plus organisés de la région des Grands Lacs, avec un système de gestion administrative bien structuré. Bien que sous l’autorité des Mwami, les chefs et les sous-chefs locaux jouissent d’une large autonomie.

Au début du XXe siècle, le royaume est tombé sous domination étrangère. Allemand précisément. En effet, après une résistance féroce contre l’envahisseur, le Mwami Mwezi GISABO est forcé de déposer les armes. Le 6 juin 1903, il signe le traité de Kiganda par lequel il accepte de soumettre et de reconnaître l’autorité allemande sur son royaume. Bien que restant Mwami, il n’est plus celui qui donne des ordres. Désormais, tous les chefs régionaux obéissent aux ordres de la station allemande d’Oumbura (Aujourd’hui Bujumbura).

En 1916, au milieu de la Première Guerre mondiale, l’Allemagne perdit le royaume du Burundi au regard des Belges déjà présents au Congo depuis 1885 (le Congo belge était une possession personnelle du roi Léopold II de Belgique lors de sa création en 1885 avant de devenir colonie belge, le 15 novembre 1908).

L’Allemagne vaincue et la guerre terminée, les royaumes du Burundi et du Rwanda voisin sont mis sous mandat de la Société des Nations (Société des Nations). Et c’est à la Belgique que l’exercice de ce mandat est confié à ce groupe, aujourd’hui connu sous le nom de Rwanda-Urundi. En 1925, ce territoire est rattaché au Congo belge, dont il constituera la septième province.

Après la Seconde Guerre mondiale, rwanda-urundi est devenu un territoire de confiance des Nations Unies sous l’autorité administrative belge.

Le 1er juillet 1962, le Burundi a obtenu son indépendance dans un climat politique très tendu. En effet, lors des élections législatives du 18 septembre 1961, les Burundais ont massivement choisi l’UPRONA (Union pour le progrès national) avec un score de 58 des 64 sièges de la nouvelle assemblée nationale. Mais un mois plus tard, le 13 octobre, le prince Louis Rwagasore, chef du parti vainqueur, est assassiné. L’indépendance du pays a été proclamée le 1er juillet 1962, et le roi Mwambutsa IV a établi un régime de monarchie constitutionnelle.

Le 28 novembre 1966, Ntare V, qui succéda entre-temps à son père Mwambutsa IV, fut victime d’un coup d’État militaire (le premier de l’histoire du Burundi) dirigé par le capitaine Micombero Michel. Ce jeune homme de moins de 30 ans a pris le pouvoir, aboli la monarchie et proclamé la République.

Depuis, la vie politique burundaise a été ponctuée de coups d’État militaires, dont le pire a été en 1993 contre le premier président démocratiquement élu. Une guerre atroce a suivi, qui s’est terminée par l’accord d’Arusha du 28 août 2000, puis par l’Accord de Pretoria de 2003 entre le gouvernement de transition et le CNDD-FDD. Ces accords ont constitué la base de nos institutions actuelles. Le B

Burundi est un pays à cheval sur l’Afrique centrale et orientale. Elle est entourée de la République-Unie de Tanzanie à l’est et au sud, de la République démocratique du Congo à l’ouest et du Rwanda au nord. Il est enclavé mais a une grande rive sur le lac Tanganyika. Depuis le 4 février 2019, Gitega est désignée capitale politique, tandis que Bujumbura est devenue la capitale économique.

Avec une population d’environ 12 millions d’habitants réparties sur une superficie de 27 834 km², le Burundi est l’un des pays les plus densément peuplés d’Afrique.

Cependant, malgré sa petite taille et son isolement, le pays a pu profiter de cette situation intermédiaire entre l’Afrique centrale et orientale, entre l’Afrique anglophone et Français, en termes d’échanges économiques, humains ou culturels ainsi que dans l’équilibre géopolitique. L’économie bur

undaise est essentiellement une économie rurale basée sur l’agriculture et l’élevage.
Le secteur agricole emploie 90% de la population et représente ainsi le grand employeur de l’économie burundaise. Toutefois, c’est le secteur tertiaire qui contribue davantage au PIB. Dans son rôle de plaque tournante, Bujumbura, la capitale, stimule la croissance des petites et grandes entreprises.

En outre, en termes de climat des affaires et de l’investissement, le Gouvernement burundais a entrepris des réformes audacieuses qui ont conduit à l’amélioration de son classement Doing Business. Au guichet unique pour la création d’entreprise, il est possible de créer votre entreprise en moins de 2 heures. En

tant que membre des Nations Unies et de l’Union africaine, le Burundi adhère naturellement aux objectifs et aux principes fondateurs de ces deux Organisations tels qu’ils sont énoncés dans leurs Chartes respectives. Outre la protection de sa souveraineté, l’action du Burundi est toujours guidée par le souci de la paix et de la sécurité internationales, la promotion des droits de l’homme, les relations amicales et la coopération internationale en vue d’un développement durable et équitable.

Dans sa vision de ses relations avec les autres nations du monde, le Burundi considère que la paix, la sécurité et la coopération doivent commencer par ses voisins immédiats. C’est dans cette perspective qu’en 1976, seulement 14 ans après son indépendance, le Burundi s’est associé à ses voisins du Rwanda et de la République démocratique du Congo (alors Zaïre) pour créer la Communauté économique des terres des Grands Lacs (CEPGL). Selon l’acte fondateur de la Communauté, les chefs d’État des trois pays avaient précisément pour objectif de « consolider les initiatives de paix, de sécurité et de stabilité au sein des pays membres » pour assurer le développement économique et social des trois pays en intensifiant le commerce et la libre circulation des personnes et des biens et en coopération « étroite » dans les différents domaines de la vie nationale des trois États.

Le 18 juin 2007, le Burundi a adhéré au Traité fondateur de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) dont il est devenu membre à part entière à partir du 1er juillet de la même année. Les autres membres sont le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, la Tanzanie et le Soudan du Sud. Incidemment, le Burundi fait également partie de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (ECCAS) et du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA). Créée en décembre 1994 pour remplacer l’ancienne ZEP (zone commerciale préférentielle) qui existait depuis 1981, la COMESA réunit aujourd’hui 21 Etats membres et compte plus de 540 millions d’habitants.

Dans le cadre des Nations Unies, le Burundi contribue aux opérations de maintien de la paix avec un peu plus d’un millier de personnes réparties principalement au sein de la MINUSCA en République centrafricaine et à la MINUSMA au Mali. Enfin, pendant les crises du Darfour, de la Côte d’Ivoire ou d’Haïti, le Burundi a mis ses soldats et sa police à la disposition des Nations Unies afin de rétablir la paix et la sécurité dans ces pays.

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